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Champignons des arbres

depalle-maeva Par Le 2023-02-23 0

Dans Flore

-Une espèce voisine, le Paxillus involutus ou paxille à bords enroulés, est toxique. Il provoque un syndrome immuno-allergique. Rares cas-mortels.

-On confond ce pleurote avec la chanterelle dans le Nord, car les deux ont un chapeau en cornet d'un joli jaune orangé. Dans le Nord, le pleurote est suffisamment rare pour ne pas être reconnue avec certitude.

-Roi des métamorphoses, le Polypore versicolore, ce champignon adore changer de forme et trompe souvent son monde. D'un endroit à l'autre, il s'étalera de façon distincte.

-Certains polypores choisissent de s'installer sur des arbres affaiblis dont ils hâtent la fin. Ces champignons parasites sont un peu les "vampires" des forêts. Pour opérer, il font pénétrer leur mycélium dans le tronc de l'arbre et entraînent sa mort en provoquant deux fléaux à même sa sève : la pourriture blanche ou la pourriture rouge. Chaque année, le polypore grossit tandis que l'arbre se vide de sa substance. La tramète bossue, elle, préfère envahir les bois morts des hêtraies.

 

Forme

  • 5 à 10 cm de hauteur
  • Carpophore ramifié en touffe, coralliforme
  • Ancrage solide dans le bois de croissance par une racine noire ou blanche

 

Couleur

  • Très caractéristique, jaune vif à orangé

 

Chair et odeur

  • Rameaux en forme de doigts cylindriques dressés
  • Consistance visqueuse, élastique
  • Résistent à la traction
  • Odeur de réséda

Où l'apercevoir ?

Entre juin et novembre, sur les bois morts, pourris, des espèces conifères, en particulier les souches d'epicés et de pins. Il est très difficile voire impossible de saisir ses petits doigts gélatineuse ou de les arracher.

 

Peut-on en consommer ? 

Si ele ne produit, en principe, aucun effet toxique sur l'organisme, sa consistance gélatineuse et visqueuse ne la rend pas appétissante. Aucune recette régionae n'en fait état.

 

Propriétés

La calocère visqueuse joue dans la forêt un rôle écologique incontestable en aidant à a décomposition des branches mortes et autres troncs ou souches, accélérant ainsi la formation d'un humus indispensable à la reproduction des espèces végétales.

Calocera viscosa

Le chapeau

  • 5 à 15 cm
  • Réniforme
  • Brun-roux au centre
  • Brun teinté de jaune sur le bords
  • Marge blanchâtre
  • Surface très brillante, comme vernissée

 

Tubes ou pores

  • Pores blancs à blanchâtres, beiges roux, très fin
  • Chair coriace

 

Le pied

  • Long de 6 à 10 cm
  • Surface lisse et brillante comme le chapeau
  • Couleur acajou sombre

Où l'apercevoir ?

Toute l'année, dans les forêts, où le ganoderme luisant pousse au pied des feuillus vivants, à même leur tronc, et parfois sur des souches de chênes. On le trouve aussi sur des souches de conifère, et sur celle du poirier.

 

Peut-on en consommer ?

Non, sa chair trop coriace n'a aucune valeur gastronomique.

 

Propriétés 

Au Japon et en Chine, le ganoderme est réputé rendre immortel et son nom figure à maintes reprises dans les légendes chinoises et japonaises. Plus prosaïquement, il est utilisé dans diverses préparations médicinales au même titre que les herbes de santé et ses propriétés sont démontrées scientifiquement. 

Ganoderma lucidum

Le chapeau

  • 3 à 8 cm
  • Beige à roux brunâtre, taché de brun
  • Multitude de chapeaux 
  • En forme d'entonnoir, fendu d'un côté.
  • Plusieurs chapeaux sont superposés en touffes. (espèce cespiteuse)

 

Les lames

  • Très décurrentes serrées
  • Blanches puis roses à maturité
  • Denticulées

 

Le pied

  • Excentrique, incurvé, creux et parcouru de sillons.
  • Même couleur que les chapeaux.

Où l'apercevoir ?

Entre juillet et octobre, sur les troncs, les souches ou les branches de feuillus et de conifère morts. Le lentin en colimaçon apparaît en troupes denses, mais pas dans tous les types de forêts, ni dans toutes les régions.

 

Peut-on en consommer ? 

Oui, à condition de le débiter en tranches très fines et donc plus moelleuses. Sa chair au parfum d'anis est assez fine et offre une occasion de préparer des recettes inédites. Sa chair est mince et coriace, élastique, presque caoutchouteuse comme les tentacules d'un calmar.

 

Utilisations

Tous plats privilégiant le fenouil ou l'aneth. La daurade, par exemple, gagnera à être servie avec du lentin en colimaçon finement tranché et grillé dans de l'huitre neutre.

Lentinellus cochleatus

Le chapeau

  • 3 à 7 cm
  • En cloche ou en casque
  • Présence de striures
  • Beige ou gris-brun

 

Les lames

  • Adnées
  • Jeunes, elles sont blanches.
  • Vieilles, elles sont roses.

 

Le pied

  • Très allongé et filiforme
  • Hauteur 8 à 12 cm
  • Diamètre 0,3 à 0,6 cm
  • Creux
  • Partie haute claire
  • Beige

Où l'apercevoir ?

Le mycène en casque vient dès le printemps, mais plus souvent en été et en automne, de mai à novembre. Il pousse en groupes et en touffes sur les branches pourrissantes, les vieux bois, les souches décomposées dans les forêts de feuillus et de connifères.

 

Peut-on en consommer ? 

Les mycènes, dans leur ensemble ne présentent aucun intérêt culinaire.

 

Utilisations

Aucune utilisatio particulière. Participe au recyclage de la matière organique végétale.

Mycena galericulata

Le chapeau

  • 8 à 30 cm
  • Large, creusé au centre
  • Brun-olive à brun-roux

 

Les lames

  • Adnées
  • Jaunâtres ou crèmes
  • Brunissent quand on les presse du doigt

 

Le pied

  • Obèse
  • Spongieux, excentré
  • Couvert presque en totalité d'un velours sombre

Où l'apercevoir ? 

Entre juillet et octobre, sur les souches de conifères en décomposition.

 

Peut-on en consommer ?

La chair du paxille à pied noir est beaucoup trop coriace pour être mangée, ou pour servir en cuisine. De plus, elle acquiert une saveur amère avec l'âge. À éviter !

 

Propriétés

Avec son chapeau velouté et son pied tout noir, il tient sa place dans la forêt et constitue une source d'intérêts divers pour le mycologue observateur. Enfin, il se nourrit des déchets de feuilles et de bois (espèce saprophyte), et contribue comme bien d'autre espèces à maintenir le bioéquilibre de la forêt.

Paxillus atrotomentosus

Le chapeau

  • 5 à 10 cm
  • Cuticule visqueuse
  • Hérissé d'écailles brunes

 

Les lames

  • Serrées
  • D'abord de couleur jaune pâle puis jaune foncé

 

Le pied

  • Long et coriace, couvert d'écailles comme le chapeau
  • Hauteur 12 à 20 cm
  • Diamètre 1 à 2 cm
  • Prèsence d'un anneau sous le chapeau
  • Concolore au chapeau

Où l'apercevoir ?

Très commune à l'automne, entre septembre et novembre. Pousse au pied des essences feuillus et des conifères, plus particulièrement dans les endroits dégagés, les clairières et lisères de forêts. Vient souvent en troupes denses.

 

Peut-on en consommer ? 

Ce champignon dégage une odeur désagréables et sa chair fibreuse est réputée indigeste à moins d'être cuite très longtemps. À éviter !

 

Propriétés

La pholiote écailleuse se nourrit du bois des arbres vivants, mais le plus souvent de souches mortes, et elle joue un rôle dans l'écosystème des forêts.

Pholiota sqarrosa

Le chapeau

  • 2 à 7 cm
  • Convexe et un peu charnu
  • Marge striée
  • Couleur miel à roux
  • Dégage une odeur de farine

 

Les lames

  • Adnées
  • Étroites
  • Jaunâtres (celle de la pholiota mutabilis sont plutôt brunes)

 

Le pied

  • Fin, creux, fibrilleux
  • Hauteur 4 à 7 cm
  • Diamètre 0,4 à 0,8 cm
  • Anneau sous le chapeau
  • Jaune pâle

Où l'apercevoir ?

En été mais surtout en automne, de juillet à octobre, sur les souches de conifère en montagne, mais pas sur celles des feuillus. La pholiota mutabilis, elle pousse aussi sur les feuillus.

 

Peut-on en consommer ? 

Non, ce champignon contient des substances toxiques très dangereuses, présentes entre autres dans l'amanite phalloïde. Raison de plus pour se méfier des pholiotes croissant sur souche de résineux.

 

Propriétés

Celles de la plupart des champignons sur souche qui se nourrisent du bois des arbres morts.

Pholiota marginata

Le chapeau

  • 6 à 12 cm
  • Se creusant en entonnoir
  • Surface fissurée
  • Coulleur miel à roux
  • Jaune orangé à brun-rouge

 

Les lames

  • Décurrentes, fines
  • Serrées
  • Jaune orangé

 

Le pied

  • Long, onduleux
  • Souvent oblique
  • Strié
  • Hauteur 6 à 15 cm
  • Diamètre 1 à 2 cm
  • Base du pied blanc, puis couleur du chapeau

Où l'apercevoir ? 

Très fréquente dans le Midi, cette espèce remonte aussi dans les régions plus au nord. Le pleurote de l'olivier pousse en touffes au pied de cet arbre, et la parasite. Mais on la repère aussi parfois sur la base d'un tonc de conifère ou d'un autre feuillu. Espèce parfois fluorescente.

 

Peut-on en consommer ? 

Non, ce champignon toxique provoque des malaises une demi-heure à trois heures après ingestion.

 

Effets

Nausées, vomissements, diarrhées. La foie peut être attaqué par ses toxines, pas toujours bien connyes à ce jour.

Omphalotus olearius

Forme

  • Composé de plusieurs éventails
  • Très inces, à marges ondulée

 

Couleur

  • La face supérieure va du blanc au gris beige, au noir, au bleu-gris, au roux, ces couleurs étant disposées en zones concentriques.
  • Marge toujours plus claire
  • La face inférieure sera blanche puis jaunissante avec de minuscules pores.

 

Chair

  • Souples mais coriace
  • De couleur blanche

Où l'apercevoir ? 

Toute l'année, dans les forêts de feuillus et rarement de conifères sur boiss mort. Ce polypore pousse toujours en groupe, chapeaux superposés.

 

Peut-on en consommer ?

Non, car sa chair coriace n'est pas comestible.

 

Utilisations

Quand les femmes portaient encore des chapeaux, les modistes de Paris et d'ailleurs faisaint grande consommation de ce champignon unique. Elles utilisaient sa matière veloutée au chatoyantes couleurs en guise de garniture et le résultat ne manquait, paraît-il, pas de charme.

Trametes versicolor

Forme

  • Composé de plusieurs éventails très minces à marge ondulée.
  • Absence de pied mais boursouflure au point d'attache.

 

Couleur

  • La face supérieure, blanche, se teinte de vert à cause d'algues microscopiques parasitant ce tramète.
  • Marge grise
  • La face inférieure blanc crème, avec pores gros et allongés, particulièrement nombreux au point d'attache.

 

Chair et odeur

  • Texture du liège
  • Tubes blanchâtres
  • De couleur blanche

Où l'apercevoir ?

Croissance d'août à octobre sur les branches mortes, les souches des hêtres, dans tout le Nord de la France, plus rarement dans le Midi. Mais la tramète bossue vit à l'année sur les arbres qu'elle a choisis.

 

Peut-on en consommer ? 

Non, car la chair a une consistance de bouchon.

 

Propriétés

Très variable d'aspect, ce polypore bossu pousse en groupes plus ou moins nombreux, ou bien seul. Comme les bolets, ce champignon se caractérise par des pores sous le chapeau, terminaison de longs tubes serrés en botte.

Trametes gibbosa

champignons flore champignons des arbres

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