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Historique

Dans Historique

Les Muses

Par Le 2023-06-03

Les muses sont gardiennes et inspiratrices de l'activité littéraire et des art. Elles font don aux humains de l'inspiration créatrice et de la connaissance générale. Filles de Mnémosyme (Mémoire) et de Zeus, compagne d'Apollon, elles résident sur le mont Hélicon ou sur le mont Parnasse ou encore sur l'Olympe. Elles sont traditionnellement 9.

Dans Historique

Instrument égyptien

Par Le 2019-09-13

Introduction

      La musique, pour les égyptiens de l'antiquité était d'une importance majeure, utilisée uniquement pour des occasions spéciales, telles que les fêtes en l’honneur du pharaon, lors des célébrations des différentes divinités, ou pour les funérailles du pharaon et de la famille royale. Certains instruments peuvent être directement liés à un dieu, en particulier la déesse Hathor. Voici quelques instruments de la terre des pharaons.

 

Le Sistre 

      Il s'agit d'un instrument typiquement égyptien appartenant au domaine sacré dont les origines remontent à la Préhistoire. Il a deux types de sistres : 

    ♣Le sakhm, qui est composé d'un cadre en bois ainsi que d’un manche à l’intérieur duquel se trouvent des anneaux métalliques. Ces derniers s’entrechoquent lorsque l'on secoue l’instrument.

    ♣Le saïschschit est plus ancien. Il est composé d’un manche prolongé d'une tête hathorique dont les cornes sont remplacées par deux longs appendices entre lesquels des fils métalliques sont tendus. Sur d’autres modèles, il s'agit de tringles qui traversent des petites cymbales. Certaines sont pourvues d’une extrémité recourbée qui provoque un son en heurtant le cadre. Cet instrument était utilisé par les femmes au sein des temples dans un cadre religieux.

 

La Harpe 

      Elle apparaît pour la première fois dans l'iconographie aux alentours de 2550 av. J.C. Durant l’Ancien et le Moyen Empire, les harpistes en jouaient en position assise avec six ou sept cordes. A partir du Nouvel Empire, on voit les modèles se diversifier, comme des harpes de hauteurs moyennes munies d’un pied ou d’autres plus petites dont les musiciens se servaient en les appuyant sur leur épaule. Certaines obligeaient le musicien à être debout tant elles sont volumineuses, munies d'au moins une vingtaine de cordes, décorées d’ornements floraux ou géométriques, enrichies d’une tête en bois doré qui s’emmanche à l’extrémité supérieure.

 

La Lyre 

      Introduite au début du IIème millénaire, en plein Moyen Empire, elle ne fut ajoutée aux orchestres que durant le Nouvel Empire, c’est-à-dire à l’époque où l’Égypte entre en rapport avec l’Asie. Selon l'iconographie de l'époque, l'origine de ces dernières peut être retracée jusque sur le continent asiatique. Il est possible de trouver différentes tailles, des petits instruments élégants à cinq cordes, faciles à manipuler sous le bras, aux grandes lyres à dix-huit cordes qui s’utilisent debout. Les cordes étaient fixées à la barre supérieure grâce à des lanières en cuir qui assuraient l’écartement régulier, puis réunies et tendues à la base de la caisse en bois, attachées à un anneau de bronze.

 

La Guitare

      La plus vieille guitare au monde est égyptienne, âgée de pas moins de 3 500 ans. Har-Mose, chanteuse égyptienne sous le règne de la reine Hatchepsout, était par exemple une experte utilisatrice de cet instrument. Elle ne possédait au départ que trois cordes et un plectre suspendu au col par un cordon. La caisse de résonance était faite à partir de bois de cèdre poli et un morceau de cuir était placé sur la table d’harmonie de l’instrument.

 

La Flûte

      La flûte était l'instrument le plus répandu d'Egypte, dont il semble s'agir du pays d'origine. Les premières évidences de l'existence de cet instrument en Egypte remontent au IVe millénaire av. J.C. Sa taille peut varier de vingt-cinq centimètres à un mètre. Dans le premier cas, le musicien la tient horizontalement devant lui, tandis que dans le deuxième, elle est tenue de manière oblique vers l’arrière afin de diriger un filet d’air sur le bord d’une des extrémités. On en trouve quelques-unes en bois, elles sont plus souvent réalisées en roseaux, et parfois, elles possèdent une embouchure en papyrus.

      La flûte que l'on pourrait catégoriser de "simple" n'était cependant pas le seul modèle existant, puisqu'il existait aussi la flûte double, constituée de deux roseaux parallèles ajustés l’un contre l’autre. Durant le Nouvel Empire, elle prend une nouvelle forme, faite de deux roseaux constituant un angle aigu. C’est l’ancêtre de la zummura (ou zamr) actuelle.

 

Les Claquoirs 

      Comme le nom l'indique, il est question de deux planchettes identiques tenues dans chaque main, et résonnant une fois frappées rapidement l'une contre l'autre. Ce type d'instruments remontent à la préhistoire, comme le démontre l'existence de planchettes entrechoquées (ou castagnettes), typiques de cette époque. D’abord fabriquées en bois, en ivoire puis en métal, les plus simples et anciennes ont la forme d’un angle. D’autre, plus récentes, sont droites ou recourbées comme un boomerang. Dès l’Ancien Empire, elle se présentent sous la forme de mains ou d’avant-bras, rappelant ainsi qu’il s’agissait d’une transposition musicale du geste de frapper des mains.

Dans Historique

Alexandrie

Par Le 2019-09-13

Introduction

      En Basse-Egypte en 331 avant J.C, à l’emplacement d’un petit bout de terre sableuse, sur des dunes instables entre la mer et la lagune, se trouvait la prestigieuse ville d’Alexandre le Grand, à laquelle il donna son nom. Au départ ce lieu était un village de pêcheur du nom de Rhakotis qui faisait face à une petite île appelée Pharos. Elle était sur la côte méditerranéenne, elle faisait 7 km de long sur 1,5 km de large, entre le Lac Maréotis et la Méditerranée et est située à l'ouest du delta du Nil.

 

La légende sur la fondation d’Alexandrie 

      Homère est apparu une nuit dans un songe d’Alexandre pour lui révéler l’emplacement de la cité. Plutarque raconte dans sa Vie d’Alexandre« Une île il y a dedans la mer profonde / Tout vis-à-vis de l’Égypte féconde / Qui par son nom Pharos est appelée. »

      L’immense chantier est confié et réalisé par l’architecte Dinocratès, la complexité du site ne rend pas les travaux faciles. Il imagine deux grandes luxueuses avenues ponctuées de monuments et coupées par des angles droits donnant sur des plus petites artères. La première construction monumentale est l’Heptastadion, une digue longue de sept stades -ce qui fait plus de 1 500 m- qui relie l’île de Pharos à la terre ferme et aide à la réalisation des deux ports de ville : l’Eunostos (qui se traduit par = Bon Retour) à l’ouest et le Grand-Port à l’est. Le phare sera initié par Ptolémée Ierqui mourra avant la fin, c’est son fils Ptolémée qui achèvera la construction qui durera quinze ans. Il se trouvait à la pointe de l’île de Pharos à la place de l’actuel Fort Qaitbay qui date de la fin du XVèmesiècle et qui est d’ailleurs construit avec des parties des blocs antiques qui appartenaient au phare.

      A la mort soudaine d’Alexandre en 323 avant J.C, ses généraux se partagent son immense empire, et l’Égypte revient à Ptolémée qui fondera la dynastie lagide -plus connue sous le nom de la dynastie ptolémaïque-, qui fut la dernière à régner sur le pays avec la mort tragique de Cléopâtre VII. D’après l’historien grec Diodore de Sicile, Ptolémée aurait récupéré la dépouille d’Alexandre pour l’enterrer dans un magnifique mausolée qu’il aurait fait construire spécialement au cœur de la ville. 

Au fil du temps, la ville devient un lieu incontournable, une cité prestigieuse, un foyer culturel sans équivalent dans l’histoire. Son surnom, elle le tient du fondateur « la Perle de la Méditerranée ».  A l’arrivé de Napoléon, elle retrouve son âge d’or et redevient l’un des pôles commerciaux le plus importants du monde.

 

La fameuse Bibliothèque

      Elle a connu de nombreux incendies, mais il a été prouvé que celui causé par Jules César est faux, l’erreur vient de la confusion des récits historiques sur les événements qui arrivent en 48 avant J.C. Par contre, la destruction du quartier du Palais-Royal et donc de la bibliothèque du Musée, arrivent vraisemblablement pendant la guerre entre l’empereur Aurélien -270-275 après Jésus Christ- et la reine Zénobie de Palmyre, puis peut-être sous l’empereur Dioclétien qui mit la ville à sac. Mais ça n'arrêtera pas la bibliothèque qui continua de fonctionner quelques temps. Et en 391, elle fut détruite lors d’une insurrection menée par l’évêque Théophile, à cause de l’Edit de Théodose qui ordonne la destruction des temples païens. L'Alexandrie chrétienne, ne dura pas moins de six siècles et lors de la prise de la cité par les Arabes, la bibliothèque universelle n’était plus qu’une légende et une ombre de son époque glorieuse. On sait que le sultan Omar donna l’ordre qu’on utilise les documents pour combustibles pour les étuves, et cela prit six mois pour brûler tout le matériel. Seulement les livres d’Aristote furent épargnés et transcrits par les arabes, qu’une partie nous est parvenue.

 

De nos jours

      Bien des sites archéologiques furent mener à Alexandrie. Avec la révolution de 1952, tous les étrangers partirent et ne revinrent jamais. La ville a cinq millions d’habitants, principalement des égyptiens. C’est le principal port d’Égypte et aussi de villégiature estivale.

      En mai 1995, des fouilles sous-marines furent menées à Alexandrie. Sous la direction de Jean-Yves Empereur, des fouilles sous-marines sont entreprises afin de préserver les ruines du célèbre phare d’Alexandrie. Menacées par la construction d’un brise lame en béton, ces dernières ont été extraites des eaux grâce à une campagne sous-marine de grande ampleur. Directeur de recherche aux CNRS, Jean-Yves Empereur avait fondé, quelques années plus tôt, le Centre d’Études Alexandrine, afin de protéger les sites archéologiques antiques de la ville. Les recherches se poursuivront dans les années suivantes, autant autour du phare d’Alexandrie qu’ailleurs dans la cité. C’est ainsi qu’en 1997, une nécropole sera mise à jour.

      Encore aujourd’hui, des archéologues continuent de faire des fouilles à Alexandrie pour retrouver le mausolée d’Alexandre.  Alexandrie fut une ville cosmopolite, qui maintenant ne souhaite qu’à le redevenir.

 

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